«Arrière-petite fille d'Anne Frank ? » m’écrivit un jour en souriant Xavier Pryen, membre de l’équipe de direction aux éditions de l’Harmattan. Cette parole m’a comme autorisée à mes propres yeux de tenir ce journal, puis d’autres –journal d’une dys et journal d’une angoissée– modestement journal/journaux d’Evelyne Frank.

J’en suis très reconnaissante parce qu’écrire est fil d’Ariane en mon existence.

Disant cela, Xavier Pryen est, à son insu passé, taquin et bon, sur quelque chose qui, en mon enfance, déclencha une espèce de complexe du survivant. Xavier Pryen a, tout en douceur, soulevé et levé et enlevé. Ce fut de l’ordre de l’Aufhebung en philosophie allemande". Depuis, je suis libre dans ce domaine de mon existence.

Soulevé quoi ? Une dalle mortuaire. Levé quoi ? Un interdit, un interdit de vivre. Enlevé quoi ? Une limite que je me mettais à moi-même inutilement.

Moi, comme une chatte prend la balle au bond, j'ai saisi cette chance. Ce fut un beau sursaut de l'être, tout de libération, respectueuse à la fois d'Anne Frank et de moi et des autres et de l'histoire et des histoires. Cela continue d'opérer.

Quelle fut l’origine de mon « complexe du survivant », maintenant révolu ? Hé bien, voilà. J’avais huit ans. Ma sœur venait de naître et mon père me demandait à quel nom je pensais pour elle. Je proposai aussitôt celui que j’aurais voulu avoir. Puisque je ne l’avais pas reçu, qu’une autre en bénéficiât ! Mon père eut ce sursaut : « Mais ce n’est pas possible, avec notre nom, Frank ! » Je ne comprenais pas. Je n’avais pas connaissance alors d’Anne Frank. Mon père me parla d’elle en quelques mots. Je réalisai, de compassion douloureuse, qu’une petite fille de mon nom avait vécu l’horreur, alors que, moi, j’étais dans ce qu’alors je croyais être un confort tranquille, privilégiée. J’eus honte de vivre alors qu’elle était morte. Revu en en analyse, cet épisode me sembla encore dire autre chose : le souhait inconscient que la puinée disparût !!!

J’étais murée. Quelqu’un, autour de mes cinquante ans, ébranla, dans un travail préparatoire de libération, la pierre tombale définitivement écartée par Xavier Pryen. « Vous lisez encore. Vous lisez toujours ! Un livre juif ? Bien sûr, puisque vous êtres juive ! Vous vous appelez Frank. » me dit un jour, avec un regard bon, un chirurgien venu me chercher en salle d’attente pour consultation postopératoire.

Je lui parlai de ce que j’avais vécu, prenant à huit ans conscience du poids du nom Frank. Cet homme, qui passait ses journées et, de journée en journée, sa vie à fixer, en service de traumatologie, les os cassés, fit là le travail inverse, déboulonnant : « Oui, bien sûr. Mais pourquoi ne pourrait-on pas inventer un nouveau destin pour une enfant qu’on nommerait Anne Frank ? »

Alors j’écris ici mon Journal, Journal d'Evelyne Frank, en toute liberté et grande modestie, joyeuses ! Oui, c’est du bonheur. Merci Monsieur Xavier Pryen.

27/05/2023

J’aime ceux qui disent « je », pas « moi, personnellement je », pas non plus « on », « il se trouve que » : « je ».

17/05/2023

J’ai, grâce à mon célibat et à ma retraite en son premier temps qui durera peut-être quelques années, une existence  fabuleuse, en laquelle c’est tous les jours l’impensé par moi et l’impensable pour moi. 

15/05/2023

Il me revient, quand je suis morose à cause de ma solitude, de garder en tête - et dans le cœur- que c’est structurel. Oui, cela fait partie de la vie en solo. 

14/05/2023

Je ne parviens à vraiment me respecter que si je réponds toujours. Je veux faire comme mon Dieu : « Il m’appelle et moi je lui réponds. » Ps 91 (90)

10/05/2023

Parmi les raisons d’espérer : notre faiblesse, paradoxalement ?

Quand tout bouge et tout change dans notre existence, personnelle ou collective, nous faisant très fragiles, trop fragiles, peut-être notre seul pouvoir réside-t-il dans le fait de considérer notre vulnérabilité comme une richesse potentielle et nos limites comme un atout effectif. 

01/05/2023

Condition sine qua non, je vais bien en injectant dans chaque moment une énergie dont je ne sais l’origine.

26/04/2023

J’enfile un costume masculin noir, à fines rayures blanches très espacées, offert par ma sœur il y a des années. Il est, parfaitement à ma taille, un peu re-cintré par une couturière aux doigts de fée. L’habit me va bien : sévère et détendu, strict et souple, en adéquation avec mes cheveux blancs un peu fous.

17/04/2023

J’ai la chance d’aimer regarder les beaux desserts – en manger serait une  punition - et d’aimer goûter en proportion mesurée le chocolat tout simple : le chocolat noir, le chocolat au chocolat, de marque peut-être mais de grande surface, de tout petit prix. Ma tablette préférée coûte 1,29 e.

15/04/2023

Je me disais hier : « Après tout, dans mon existence, peu m’importe ma souffrance, passée, présente, à venir.

17/02/2023

Le silence de qui ? Des médecins ? Non, ils disent. Ils accompagnent pas à pas mes prises de conscience, répondent présent,

06/02/2023

En ce dimanche matin sinistre, partout glacial,  c’est sous les grands ciels qu’est pour la première fois montée en moi cette prière : «  Mon Dieu, donne-moi d’entrer dans mon bonheur à moi. »   

05/02/2023

Je crois que nous ramons tous.

04/02/2023

Généralement, parce que nous avons mutualisé le travail, un autre bénéficie de ce que nous avons essayé de bien faire. Parfait, ce n’est donc pas perdu. 

28/01/2023

Un rêve fabuleux m’a visitée en mon sommeil et j’ai conscience d’avoir vécu là un des moments les plus importants de mon existence. 

04/01/2023

« L’avenir est à Dieu » dit-on souvent. Je sais que ceux qui disent cela devant moi n’enferment pas Dieu dans un concept, qu’ils utilisent ce mot prudemment parce que nous n’en avons pas d’autre.

03/01/2023

J’ai quitté le monde où il faut subsister à tout prix. Je suis née à un autre monde, où la question n‘est plus de vivre ou de mourir. Je veux que ce soit définitif.

03/01/2023

Puis-je donner à Dieu ? Je me dis qu’il n’en a pas besoin, c’est à lui.

20/12/2022

« Il m’appelle et moi je lui réponds. » dit mon Dieu dans un psaume Ps 90. C’est l’une des raisons pour laquelle je puis respecter mon Dieu.

09/12/2022

Mon lien mortifère avec la malédiction s’est rompu.

04/12/2022

Tu n’en veux à personne, après ce que tu as vécu ? Non. Et pas par bonté. Je n’ai là rien d’admirable. C’est par fierté et par intelligence. Ceci dit, la bonté a le droit d'être fière et intelligente, n'est-ce pas ?

04/11/2022

« Ai-je bien compris ? Vivre c'est, pour toi, abandonner le besoin de nihil obstat et avancer selon Luc 12,57 à savoir ″ Pourquoi ne jugez- vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste ? » m'écrit quelqu'un, à l'écoute fine et au regard sagace.

15/10/2022

Au guichet, au standard, nous le savons tous, la personne qui accueille est agressée de toutes parts. Il y a pour elle les impératifs du métier qu’elle soit en forme ou non, travaillée par un souci ou non, ceci dans le flux tendu de son quotidien.

14/10/2022

On apprend l’hospitalisation, mais qui nous le dit ? Des aînés parfois le font et c’est, pour qui reçoit cela, pour qui veut bien le recevoir, une chance.

02/10/2022

Un proche me dit, dans un café : « Tu entends ? Ce bruit, celui de la petite cuiller contre la tasse de l’expresso,, c’est le bruit du bonheur. »

09/09/2022

Quand l’autre me parle, en vérité, me donnant le pain de la parole, je « prends » et prends de bon cœur. Dans la relation à l’autre, c’est de ma part, évidemment, un signe de respect à son égard puisque je lui reconnais une parole de vie.

02/08/2022

Sur l’aire d’autoroute pas loin de chez moi où je m’arrête au milieu des vacanciers, pour l’écriture avec un café modeste que j’aime bien, je vais, comme à chaque fois que je fais halte, telle une enfant, aux chevaux d’un carrousel là en attente.

15/07/2022

 Aujourd’hui, projet : combat, combat avec, en toute modestie et en pleine santé mentale, Dieu, s'il existe !

14/07/2022

Aujourd'hui, j'ai mis une heure à m'habiller, alors que je ne manque pas de fringues ! Je vais doucement rentrer en moi, m’investir, investir en moi.

10/06/2022

Je ferme, le moment venu, des portes. Je les ferme bien et remercie, apprenant à être heureuse, sans masochisme, même de ce qui fut terrible.

05/05/2022

A chaque fois que je rentre chez moi, un flux de reconnaissance monte en moi, pour ce lieu béni, qui m’accueille.

24/04/2022

C’est l’une des plus belles histoires de ma vie avec les hommes. Elle a commencé par ces mots à son égard, dans la rue il y a de cela quatre-cinq ans, pour une relation en tout bien tout honneur, avec lui, homme à femmes. Je lui demandai : « Accepteriez-vous que nous prenions un café ensemble ? J’aimerais. »

21/03/2022

Pour le passage, tout passage, y compris celui de la mort, j'ai conscience de pouvoir compter sur mon corps comme sur un bon cheval. Mon corps sent, en avant de moi, en avant de ma perception consciente et raisonnable.

22/02/2022

C’est mon anniversaire.

M'arrive ce sms, dès 6 h, au matin de mon anniversaire : « Souviens-toi que c'est bon - chouette ! - que tu sois là, car ça m'aide à vivre. »

Evelyne Frank

27/01/2022

Que j'aime mon corps. J'ai cette sensation, sans dissociation aucune de ma personne : c'est comme si, silencieusement, résolument, en ordre, avec calme, de façon bien structurée, mon corps se rangeait derrière moi, autour de moi, avec moi, pour protéger ce moi, mais en lui laissant le commandement. Bon corps...

13/01/2022

Je reçois beaucoup des sages orientaux, hindous notamment, en leurs enseignements explicites et par le yoga approché encore autrement que comme une gymnastique ou une sophrologie. Trésor, trésor…

27/12/2021

Je veux ne plus juger ce qui m'arrive, ne plus travailler contre lui, mais l'accueillir en lui faisant confiance, osant croire que la vie m'apporte -peut-être en secret- du bien par ce qui là m'échoit. Je veux le faire mien en responsabilité, librement, fièrement.

23/12/2021

Le sapin est érigé. La crèche est toute disponible, en ses lignes pures. Les quatre bougies flambent le matin tôt avec voeux de paix sur chacun dans le quartier et au delà. Oui, tout est bien.

20/12/2021

Je garde mon cœur clos, feste Burg habitée et saturée du choix de la douceur têtue qui épouse la condition humaine charnellement.

08/12/2021

Nos rêves n'intéressent personne. Je parle ici des miens non pour dire ce qu'ils disent de moi mais pour signaler une méthode qui me réussit dans la vie de bien-être.

07/11/2021

Alors que les surnoms de colère de mes élèves en début d’année, quand je travaillais et qu’ils ne me connaissaient pas encore, ne me posaient pas problème (“La Frank” ? “Frankenstein”? “Le dragon” ?), je n'accepte ni ne supporte aucun surnom affectueux, encore moins affectif.

Evelyne Frank

09/09/2021

Je voudrais servir et servir à ! Mais servir à quoi et comment ?

22/08/2021

Je m’esquive quand je sens que les choses “tournent autour” de moi. Non que j’en sois gênée, je n’en ai simplement pas envie. Si l'on m'aimait pour moi-même, cela m'agacerait. Mon bonheur relationnel, c'est quand l'autre s'intéresse à ce vers quoi je fais signe.

18/07/2021

Je veux aimer le bonheur de l'autre. Je l'ai compris, pour pouvoir en être témoin et, avant même cela, simplement pouvoir le voir, a fortiori pour pouvoir l'estimer et l'aimer, il me faut vraiment être heureuse moi-même, profondément heureuse, ce qui requiert un grand amour de soi.

16/06/2021

Maintenant, monte régulièrement en moi cette parole : “Que je suis bien traitée...”

14/05/2021

Je me demandais ce qui se passerait avec mon Christ de Roublev...

Evelyne Frank

11/04/2021

J’aime que Yannick Haenel, dans ce même ouvrage, A mon seul désir, éditions Argol 2019, ait cette remarque : « Un jour, vous n'avez plus rien à cacher, et personne alors ne peut plus vous saisir.” p. 117.

10/04/2021

Le livre A mon seul désir, me parle de « merveilleuse solitude ésotérique »p. 44, « avec laquelle seule se mesure l'audace” p. 99.

04/04/2021

Je pressens que le beau livre, commencé, de Yannick Haenel, A mon seul désir, éd. Argol, 2019, me sera belle rencontre, lui qui approche là : « une grande solitude féminine - une solitude qui a l'air enchantée » p. 15, pour l'avoir quotidiennement visitée,

25/03/2021

Cela devait arriver : Séraphim de Sarov m’a emmené pendant le grand confinement Silouane, qui m’a amené le beau Christ, au visage aquilin, très noble,  d’une présence toute d’effacement, de Roublev.

21/03/2021

L’expérience de juré a rouvert en moi une béance dangereuse. J’ai décidé de traiter la question. Puisqu’il s’agit d’un souvenir d’enfance, je me rendrai chez un pédopsychiatre.

13/03/2021

J’écris ces lignes dans un café, quand passe une jeune femme qui m’aborde : « Quel est votre parfum ? ». Je lui raconte l’anecdote à l’origine de ″Sérendipité″.

Evelyne Frank

02/03/2021

Née dans une famille belle mais terrible, j’ai été dans mon adolescence considérée en son sein comme psychiquement fragile. Les soucis familiaux étant allés croissants, dans une grande violence, j’ai ensuite été très déstabilisée.

27/02/2021

Je lis une psychanalyste, que je respecte beaucoup, évoquant la mort et sa façon de l’envisager pour elle-même. Elle en parle comme d’une « chose » en termes très durs, que je trouve insultant pour la mort.

15/02/2021

Je fais autrement ? Oui, parce que je fais toujours pareil !

10/02/2021

Peut-être que le serpent n’est plus dangereux pour l’Eve que je suis. Je pense avoir compris comment être et faire avec lui : j’ai à quitter la relation en miroir que j’ai avec lui qui est en moi (colonne vertébrale, intestins, cerveau limbique).

01/02/2021

Le mot grâce a trois sens.

31/01/2021

« Il y a toujours une déception » ; « c’est toujours moins beau que ce qu’on projetait ». « Toujours » ?

Evelyne Frank

12/01/2021

La vie m’a bien choisie…

07/01/2021

Il n'y a plus, dans mon existence, ni de « on », ni de « les choses » : c'est « je ». Il n'y a plus de « s'organisent » : c'est « je choisis de ».

04/12/2020

D’aucuns diront que c’est une complicité avec la souffrance. Moi, je pense que nous restons en état de sidération devant le mal et qu’il y a de quoi.

02/12/2020

Brièvement dit, en mots crûs mais très appropriés, seuls appropriés : je m'en fous parce que je ne m'en fous pas du tout....

24/11/2020

Prétentieuse ? Oui, au sens du mot  ″avoir des prétentions″, ″faire passer avant″. Je veux arrêter de faire passer, avant/devant les demandes du temps avec ses imprévus, mes propres exigences : il me faut mon café, il me faut mon temps à moi avant de, il me faut ces moments pour récupérer de l’énergie, il me faut…

19/11/2020

Je lis avec bonheur Saül Karsz, philosophe, dans son ouvrage Pourquoi le travail social ? paru en 2011, chez Dunod.

Evelyne Frank

18/11/2020

Etait-ce parce que je trouvais l’existence trop dure ? Non, pas encore, en ces années là. Je trouve effectivement l’existence trop dure, avec ses chagrins déchirants et ses angoisses térébrantes.

07/11/2020

C'est drôle, mais aussi intéressant : quand je suis moins ferme dans ma décision de recourir abondamment à ce temps libre et complet que j'ai découvert comme le bonheur de mon bonheur, à savoir m’asseoir en indien sur le sol blond pour longuement regarder les grands ciels, j'entends aussitôt en moi un «  Just do it « amusé » et je fais et …. je suis bien !

23/10/2020

Je disais ce matin à la vie que je ne m’adapterai jamais, dans le temps qui me reste à vivre, que j’adopterai ce qui se présentera et que j’essaierai de le faire avec grâce de tout mon cœur, quoi que ce soit.

06/10/2020

Etymologiquement, la sérendipité serait souveraineté, richesse, gloire, obtenus par le simple jeu du sort. On pourrait dire aussi que c'est un bonheur bien concret en même temps que très léger venu à soi tout à fait par hasard, un hasard favorable en même temps que mutin.

02/10/2020

Peu importe ce que fut la nuit, peu importe que j’aie beaucoup ou peu dormi, bien ou mal dormi, le matin est là, un jour neuf s'ouvre, proposé, à accueillir si je le veux et à inventer. Magnifique ! Ma vie est un psaume.

24/09/2020

02/09/2020

Convoquée aux Assises pour l’exercice de la fonction de juré du 21 septembre au 26 octobre, je franchis le portillon électronique qui aussitôt retentit.

06/08/2020

La parole échangée en séance de kinésithérapie avec un jeune soignant a mis en route en moi une réflexion nouvelle quant à la contemplation, qui aura des fruits dans mon quotidien très concrètement : non, il n'y a pas soit l'action soit la contemplation !

Evelyne Frank

20/07/2020

Je veux entrer dans une relation au temps câline.

09/07/2020

Tant que je ne sors pas mon agenda, ma proposition, de revoir à quelqu'un est du pipeau. Tant que je soumets ce revoir à un aléa, mon désir est du pipeau.

19/06/2020

Ce soir me rejoint sur mon téléphone portable un sms de collègue en ce lieu : «  Tu es si singulière... Comment ne pas t'aimer ? »

Evelyne Frank

05/05/2020

Que chacun est différent, tout en participant de la commune humanité ! D'aucuns me disent : « Les marques d'affection me font nager dans un océan de bonheur ! »

14/04/2020

Je voudrais ? Mais je l’ai ! A moi juste de le savourer, ce qui se travaille. 

15/03/2020

A ma mort, qu’est-ce qui me serait essentiel et que j’ai peut-être encore à régler, d’urgence, maintenant alors qu’il n’y a pour moi aucune menace précise, justement pour l’avoir à ma mort déjà fait et pour pouvoir dès à présent vivre encore mieux  ?

14/03/2020

Si je partais à l'hôpital ou en Ehpad, j'emporterais, je crois, ce minimum actuellement très important pour moi :

27/02/2020

Résultats d’analyse sanguine en vue de la consultation annuelle en oncologie chez le Dr Maloisel, le 8 mars. Le généraliste les avait hier soir sous les yeux, avec comparaison possible avec ceux des années antérieures.

Evelyne Frank

13/02/2020

Il me parlait d'or dans les profondeurs de mon sous-sol mais à extraire vraiment de tout au fond, à désincarcérer d'un bloc très sombre sous terre, à ″dés-engoncer″ d'une masse ténébreuse. 

Je suis la motion du rêve.

20/01/2020

Excellente rencontre avec le Dr Rosenstiel, chirurgien esthétique, avec lequel je suis en dialogue, ici sur fond de suivi sénologique intense, très angoissant même pour … la radiologue qui a dû mettre le protocole en place.