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23/10/2020

Je disais ce matin à la vie que je ne m’adapterai jamais, dans le temps qui me reste à vivre, que j’adopterai ce qui se présentera et que j’essaierai de le faire avec grâce de tout mon cœur, quoi que ce soit.

En d’autres termes, j’écartais le « faire avec », optant pour un « faire en sorte que » ! Ce soir, je me rends compte que je ne disais rien d’original. C’est tout simplement l’enseignement, une fois de plus subversif, du Christ, ceci en l’Evangile selon Matthieu : « Si l’on te requiert pour une corvée, fais en sorte que cela devienne une promenade pour toi ! » Mt 5, 41. Il y avait cependant quand même du neuf dans ce que je disais ce matin à la vie : je traduisais inconsciemment cet enseignement en des mots tout à fait personnels et je le faisais de façon à la fois rapide et bien ciblée, ce qui atteste que la parole christique donc autre est devenue mienne, bien mienne, dont je puis légitimement me sentir l’auteur. Voici qui me plait !

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