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14/10/2022

On apprend l’hospitalisation, mais qui nous le dit ? Des aînés parfois le font et c’est, pour qui reçoit cela, pour qui veut bien le recevoir, une chance.

Il s’agit d’avoir toujours tout sous la main jusque dans son lit, son sac posé pas loin de soi avec, dedans ce à quoi on tient. Moi, j’y ai un face à main, une jolie toque pour le temps où l’on est décoiffé, des épices et des cacahuètes pour relever les plats à mon goût ! Puis, je me confie au relais des anges qui accompagnent, hors institution le chauffeur de taxi, les voisins, les amis, dans l’hôpital chaque membre de l’équipe, du brancardier au chirurgien. Ceci me permet d’avoir l’esprit libre et donc de m’intéresser à chacun. Je suis là dans un monde dans le monde et c’est passionnant d’approcher les soignants. Parler avec eux de leur vie au quotidien me donne d’apprendre , apprendre, apprendre encore. Ces gens de tous horizons donnent et donnent, y compris ce dont ils disposent par leur culture d’origine, et c’est fabuleux. Je suis bénéficiaire de tous ces soins et de tous ces savoirs, consciente que ce n’est pas un dû même si c’est leur travail. Il ya aussi le plaisir de les contempler, parce qu’ils sont vraiment beaux ! Pour la justesse et la justice, j’aime dire à chacun ce qu’il me donne, comment il le fait, et ce que cela me fait. Dans tout cela, je voudrais que ma venue dans leur service soit du soleil, une coulée d’or dans les mains.

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