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06/08/2020

La parole échangée en séance de kinésithérapie avec un jeune soignant a mis en route en moi une réflexion nouvelle quant à la contemplation, qui aura des fruits dans mon quotidien très concrètement : non, il n'y a pas soit l'action soit la contemplation !

Certes, pour apprendre, nous les dissocions. Certes dans nos journées de TGV, nous les séparons. Et c'est bien. Nous rejoignons ce faisant le rythme même de notre corps, inspir-expir, systole-diastole. C'est bon signe. Mais seule l'action forte permet la contemplation passionnée et seule la contemplation passionnée permet l'action forte. Quand je pense qu'être seule en contemplation dans mon petit appartement, c'est faire le vide et demeurer passive, il se peut bien que j'aie à la fois raison et tort. Etre dans le stillbleiben, l'immobilité silencieuse, requiert certainement une activité intense. La mystique, autrement dit le secret puisque tel est le sens du mot, est sans doute là ! A moi d'éprouver – d'expérimenter - cela pour en vivre le mystère. Je veux avancer dans cette voie, explorer. Je suis consciente que c'est franchir une de ces portes étroites, pour laquelle Christ dit de « se battre à mort » parce que cela vaut la peine de découvrir ce qu'il y a au-delà !

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