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15/03/2020

A ma mort, qu’est-ce qui me serait essentiel et que j’ai peut-être encore à régler, d’urgence, maintenant alors qu’il n’y a pour moi aucune menace précise, justement pour l’avoir à ma mort déjà fait et pour pouvoir dès à présent vivre encore mieux  ?

Il y a, en ce qui me concerne, ces deux désirs qui sont ″l’architecture porteuse, ou portant″ : - Je voudrais mourir en milieu hospitalier, que les médecins et autres soignants soient là, dans leur distance professionnelle. - Je voudrais m’élancer vers et dans ce qui sera devant moi et me prendra implacablement, dont je ne sais rien, rien… Pour cela, il y a en moi ces trois désirs, à l’intérieur de ″l’architecture porteuse, ou portant″ : -être propre, le visage libre, faite belle -que la douleur physique, le cas échéant, soit soulagée pour que je puisse être bien consciente le plus longtemps et le plus loin possible -que l’angoisse psychique – mais pas spirituelle- soit soulagée de même, toujours pour que je puisse être bien consciente le plus longtemps et le plus loin possible Je crois que le monde médical fera ces trois choses, avec art. Me relisant, je constate que je n’ai plus rien à régler pour le moment avant de mourir. Exact, tout est fait. Je puis mourir à l’instant. Tout est seder.

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