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10/04/2021

Le livre A mon seul désir, me parle de « merveilleuse solitude ésotérique »p. 44, « avec laquelle seule se mesure l'audace” p. 99.

Oui. Le livre A mon seul désir, me dit qu'une vraie solitude se signale par le fait qu'elle soit « de rencontres » 48. Oui. Le livre A mon seul désir, suppose que « la dame rejoint ainsi son propre trésor, qui s'appelle le désir » 48 Oui, et elle va encore au delà... L’auteur, Yannick Haenel, sait que cette solitude participe d'un âpre bonheur, paradoxal puisqu'il y a là une « joie qui n'est pas exclusivement joyeuse » p. 100. Il note que ce n'est « pas un sentiment » et que cela “n'appartient à aucune psychologie.” p.100. J'ajouterai que, parce que sainte, c'est à dire “autre”, parce que libre par affranchissement, et parce que décapante, cette solitude est pour beaucoup blasphème. Elle suscite l'anathème, ce qui n'a aucune importance.

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