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07/11/2021

Alors que les surnoms de colère de mes élèves en début d’année, quand je travaillais et qu’ils ne me connaissaient pas encore, ne me posaient pas problème (“La Frank” ? “Frankenstein”? “Le dragon” ?), je n'accepte ni ne supporte aucun surnom affectueux, encore moins affectif.

Ils sont tous, aussi bien intentionnés soient-ils, tellement réducteurs, en regard de mon nom.

Je me suis battue avec et contre mon nom, tout au long de mon existence. En ce combat, à la vie et à la mort, j'ai appris à le révérer. Je l'ai amoureusement pris. Aujourd'hui, je le sais sacral.

Mon nom me parle. Je l'entends comme une irruption du saint en face et sur moi. J'écoute et frémis. Son injonction, belle, me fait reine.

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