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14/04/2024

C'est ce que me demande une femme aux abois. Je perçois le gouffre vertigineux de sa détresse, objective. Je vois aussi le beau courage de cette femme, qui ne se lamente pas, mais appelle. 

Je la connais bien. Je pense pouvoir dire qu'elle n'est pas sans amour, parce qu'elle en donne. Elle met, elle, constamment de l'amour là où il n'y en pas. L'amour est donc toujours là et l'amour est avec elle, issu d'elle. 

Cette femme n'a pas d'autre soleil que celui qu'elle rayonne, peut-être à son insu. Mais elle a cette lumière et il me semble essentiel qu'elle s'y abreuve. Elle ne vivra que de boire cette lumière. 

J'ose croire que la Vie silencieusement voit cela et mettra sur sa route pas à pas la tendresse de ses passants en viatique, eux-mêmes à leur insu passeurs. 

fleur2