07/01/2021
Il n'y a plus, dans mon existence, ni de « on », ni de « les choses » : c'est « je ». Il n'y a plus de « s'organisent » : c'est « je choisis de ».
L'âge, la liberté financière d'une vie assez facile, un art du peu cultivé, le fait d'avoir appris à supporter de ne plus ou pas être aimée me donnent d'être sortie de cela. Ouf ! J'opte pour « ce qui est le meilleur pour moi ». Je le dois aux Evangiles, au Christ. Le meilleur est toujours, en ce qui me concerne, le spirituel qui déploie en moi le charnel, rend l'affectif libre, et affine l'esthétique, aiguise la sagacité, augmente la jouissance. Mon bien-être alors ne demande qu'à retentir sur l'autre, ce qui se manifeste par une attention plus vive à son égard. Mon « j'opte pour » n'est en rien incompatible avec l'obéissance au réel, obéissance signifiant étymologiquement écoute. Au contraire. Force m'est de constater qu'à faire ainsi je vis tout le temps cette surprise : quand le réel me fait choisir de bonne grâce ce que je n’avais pas prévu, c’est aussi bien que ce que j'avais envisagé initialement.