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Evelyne Frank

11/04/2021

J’aime que Yannick Haenel, dans ce même ouvrage, A mon seul désir, éditions Argol 2019, ait cette remarque : « Un jour, vous n'avez plus rien à cacher, et personne alors ne peut plus vous saisir.” p. 117.

Moi qui suis née en la parole biblique - « Va-t-en pour toi vers le pays que je te ferai découvrir » -, dans la force du “Je suis” christique, et qui m’éclaire au flamboiement du Buisson ardent fait Sapin de noël nordique, relayé par la Colonne de nuée au désert, par le Chandelier d’or puis la croix élevant l’homme torche, j’aime et souscris quand Yannick Haennel se donne pour cap : “ Ouvrir, dans sa vie, le passage du libre.” p. 123, même si nous n'envisageons sans doute pas le même chemin. Enfin, quand je lis : « Et si vous êtes là, ça aura lieu à travers vous.” p. 117, je reconnais mon expérience de ce que maladroitement nous nommons Dieu, avec tout ce que le “Et” en tête de phrase marque d'incongru voire d'absurde !

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