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02/07/2023

Le tournant qui était à vivre en ce temps de ma retraite est amorcé.

 Y sont pour quelque chose les aléas du bénévolat dans lequel une activité s’arrête et l’on se demande si on n’a pas fait l’affaire, les aléas du bénévolat dans lequel ce qui s’était arrêté contre toute attente reprend tandis qu’une autre activité toute neuve également passionnante s’est déjà mise en place. Mais je pense qu’il y a également le bon travail de l’inconscient, qui compute. 

 

Je voulais travailler jusqu’à 67 ans. Je m’étais donné pour cap, dans et hors vie professionnelle, l’approche des méprisés, pour, si possible, un regain d’espérance. Il y eut un clash, je suis entrée en retraite à 65 ans, il y a deux ans. 

 

Dans 7 mois, j’ai 67 ans. D’une certaine façon, grâce au bénévolat, intense, exercé non de façon sacrificielle mais heureuse 9 jours sur 7, j’aurai, malgré tout, travaillé jusqu’à 67 ans, vraiment comme je le voulais et selon le cap souhaité. C’est du bonheur, car, oui, la cohérence relève du bonheur. 

 

Est en voie de changer, ceci. Dans mes deux premières années de retraite, pour servir, je me faisais embaucher par les bénévolats. Bien. Maintenant, je me veux plus libre : j’embaucherai, moi, les bénévolats, les intégrant à mes autres démarches sociales de solidarité par moi-même inventées et mises en place en fonction de mon projet de vie ambitieux, pour un temps, dont je n’oublie jamais qu’il est compté et se vit autrement dans l’âge que ce que j’en ai expérimenté jusqu’ici. 

fleur2