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12/06/2023

C‘est envers moi-même une vraie question. Je ne l’éluderai pas, non par bonté, mais par respect à mon propre égard. 

Je ne rejetterai pas les relations pour moi non inspirantes, ni même les relations pour moi plombantes. Je crois le travail antérieur fait sur moi-même assez avancé pour pouvoir les supporter. 

Mais maintenant que je ne suis plus en responsabilité, je me bornerai à proposer, si ces personnes viennent à moi, un beau faire commun, qui, lui, se fera inspirant, en un lieu fort, qui, lui, se fera porteur, avec pour seul projet personnel de vivre l’instant avec respect tel qu’il se donnera et d’écouter sans m’énerver la personne telle qu’elle souhaite se dire. Je mettrai simplement un « stop » très net, donc tranquille, pour tout processus d’annexion ou de fusion ou de violence – vraisemblablement de sa part inconscientes - , dès les premiers signes de celui-ci, en maintenant, simultanément, et le souhait de bonheur pour cette personne et la conscience qu’après tout je ne sais rien de cette personne même si je la connais et la connais bien. 

Je ne pourrai pas tenir ce cap néanmoins sans le secours de la prière matin et soir.    

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