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08/05/2023

Je jette un regard rétrospectif sur mon parcours depuis l’Epiphanie, pour relecture. Je constate qu’à continuer d’habiter pour ma retraite le lieu qui servit si bien mon projet professionnel,  j’aurais ″mariné dans mon  jus″. Pour d’autres, ce n’est pas ainsi. Pour moi, c’eût été. 

J’ai migré vers un lieu autre, plus en accord avec mon projet de retraite audacieuse. Me voici un stradivarius dans les mains pour partition nouvelle à jouer en accord avec les possibles nouveaux, innombrables. 

 

A moi de bien savoir ce que je veux, et de le faire, réceptive à tout ce qui se donne, sans éparpillement aucun de mon être. Car les propositions multiples, de qualité, au cœur d’une ville comme Strasbourg, avec extension vers et la France et l’Allemagne. Je n’en suis qu’au début : lecture personnelle dans des cafés sympathiques ouverts dès 6h du matin, fréquentation aisée des nombreuses bibliothèques, participation  - que je souhaite silencieuse – au Café philo et au Café chalom, concerts, visites brèves ou prolongées d’expositions, de musées et galeries de peinture, fréquentation des temples et des églises, prière des heures régulière tantôt chez les Franciscains tantôt au temple St Pierre le Jeune, cours de sport et de yoga, exploitation des escaliers sur les 14 étages de la résidence qui m’héberge, exploration d’autres quartiers que le mien, visite de bâtiments au loin que je vois depuis ma grande fenêtre, marche à toute heure du jour le long des quais, en ce moment sous les marronniers en fleurs… 

 

C’est non seulement plaisir, mais mise en mouvement du corps et de l’intelligence. Et c’est du neuf, vraiment du neuf ! Je ne gère pas une fin, j’ouvre des temps nouveaux. 

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