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18/12/2022

Voilà ce que j’apprends : 

Le bénévolat est souvent chasse gardée. Je veillerai à ne jamais m’incruster. 

Je dois faire deux voire trois heures de sport dans un cours collectif par semaine. Tant pis pour les craintes financières que cela engendre en moi. 

Les gens annulent, annulent, annulent : je tiens de, quoi qu’il en soit, maintenir. 

L’entrée en résidence senior que j’envisageai dans les six ou neuf ans à venir est à mettre en place dans les trois ans, d’abord parce que ces maisons sont exigeantes quant à la condition physique de qui veut y entrer, ensuite pour en avoir encore l’énergie, l’énergie pour laisser, l’énergie pour prévoir, l’énergie pour organiser, l’énergie pour faire, l’énergie pour liquider, l’énergie pour inventer du très beau à la fois là où je pars et là où j’entre. 

Je pense ce déménagement de plus en plus léger : un seul meuble partira, le banc à chaussures pour gosses, petit éléphant blanc me servant pour la prière (quand je porte des pantalons de cuir, au sol inadéquats). Le mobilier envisagé se fait minimaliste : un lit simple, un coffre à jouets avec dossier pour siège, une table haute allongée, avec ses deux tabourets. La décoration est toujours rêve délicieux, qui s’épure. 

Les personnes âgées entravent les jeunes par leur stress à leur sujet. Donc je ne ferai pas cela, je laisserai les jeunes à eux-mêmes, pas par égoïsme, au contraire. Les personnes âgées sont souvent les seules à demander aux plus jeunes : « Comment vas-tu ? ». C’est super… Oui, ça, je ferai ! 

Pas mal, ces prises de conscience ! Non seulement, ce n’est pas « Patatras ! » en ce moment d’inconfort de quelques semaines, mais j’avance.

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