20/01/2020
Avoir les mots pour me dire à moi-même les choses m’est essentiel. Quand j’affine mon vocabulaire, j’entre mieux dans le réel. Je peux alors mieux le célébrer et y vivre du bonheur, peut-être même le bonheur.
Mon travail sur les mots du vieillir est déjà commencé. Je le poursuis, parce que je sens bien que je ne me suis pas encore assez libérée de certaines appréhensions.
Perdure en moi malgré tout l’ancien schéma : « Vieillir-retraite-out ». Le nouveau schéma : « longévité-quincados-vieux toujours jeunes et toujours engagés dans la cité, mais autrement » ne me convainct pas. Demeurent en moi les questionnements : de la vie professionnelle, avec son investissement très personnel et ses contacts voulus ou non, déposée ; des interventions publiques avec leur transmission arrêtées ; du statut à ses propres yeux de personne pesant désormais, des années durant peut-être, sur la société sans rien faire.
Que ces inquiétudes me taraudent encore an dépit d’une belle avancée de ma réflexion déjà ne me déplaît pas : réfléchir me passionne et je vais pouvoir aller plus loin ! Où en suis-je aujourd’hui, donc ?