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06/09/2019

Vieillir avec grâce ? Pas obligé ! C’est une œuvre de tous les jours voire tous les instants, ne serait-ce que par la rectification de la tenue de son corps - périnée, ventre, lombaires, épaules, cou, tête. Mais c’est tout à fait facultatif, si libre que cela peut devenir jeu.

Dans ce jeu, même la contrariété sera intégrée. Le médicament qui bouleverse mon alimentation sera l’occasion d’une discipline nouvelle qui me structurera bien, peut-être mieux, sera l’occasion d’autres habitudes, inconnues, peut-être agréables une fois rôdées, sera l’occasion d’une inventivité accrue pour la saveur malgré tout, et il y aura une certaine fierté à la clef pour n’avoir pas capitulé en son art de vivre.

Oui, la contrariété sera ma complice, si je m’en donne le temps, si je lui en donne le temps, et si j’entends que la Vie là m’ouvrira vraisemblablement des possibilités que pour le moment je n’entrevois pas encore. Conception du désagrément facultative, évidemment !

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