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28/09/2025 

Je lisais ma vieillesse comme l'apprentissage et l'exercice d'une autre fécondité, qui restera de moi inconnue, toute d'effacement, mais d'ores et déjà heureuse, d'un étrange bonheur.

 Oui, il me semble que c'est bien cela, et que c'est dans un amour de soi inattendu, avec beauté autre, perpétuellement réinventée mais bien réelle, pas seulement intérieure. 

Je constate en la maturation des dernières semaines par prises de consciences inattendues, que me voici également en un temps de découvertes passionnantes, faisant de ce segment de mon existence une véritable exploration ! La vieillesse, chasse au trésor ?  Et pourquoi pas ? Me voici dans du neuf, du neuf, et encore du neuf ! Mais je ne veux pas entrer dans la mentalité de la chasse. Celle de la quête? Elle fut mienne tout au long de l’existence, explicitement, dès ma première thèse de doctorat intitulée «La quête de l’être». J’ai bien fait, mon passé me va comme un gant. Mais c’est du passé et je suis entrée dans un temps nouveau, celui où, immobile, j’attends et n’attends rien. Ce présent, né de mes choix passés,  me va aussi comme un gant.

Et peut-être bien que du neuf, du neuf, encore du neuf, fait de surprises heureuses viendra plus que jamais à moi, ne serait-ce que parce que je ne l'attends plus !