20/07/2025
Dans ce que je viens de noter est advenue cette prise de conscience nette : contraindre le temps à rentrer dans l'horaire de façon très stricte est pour moi-même une sorte d'incarcération,
obtenue de moi-même par un forcement de soi que j'ai autrefois librement consenti mais qui n'est plus nécessaire, qui obérerait même un nouveau possible, proposé pour aujourd'hui et aujourd'hui seulement.
Il s'agit pour moi, curieusement, et de laisser le temps poser ses nécessités, et d'avancer selon moi, en tenant compte de mes besoins et de mes rythmes à moi, que, depuis ma petite enfance, je subordonne aux exigences sociales, parce que, dyslexique donc lente, je cours pour m'adapter à ces exigences sociales très rapides, trop rapides pour moi.
Je vais donc apprendre à me couler dans mon temps à moi ! Ce ne sera plus « ou le temps ou moi », mais « mon temps à moi », pas selon le caprice mais dans la prise en compte respectueuse de la forme que la vie a prise en moi par moi.