11/04/2025
J'avance maintenant avec Tagore, découvert à ma sortie de l'adolescence, toujours aimé, là maintenant, en son heure, pour moi.
Je le lis tous les soirs avant d'entrer dans le sanctuaire du sommeil. Je recherche les textes qui me parlent de la mort accueillie. J'ouvre le recueil de poèmes à l'improviste, parcours quelques lignes à la lumière douce, les écoute sans chercher à retenir, dis à la Vie que je voudrais vivre ce qui est dit là, décide de le mettre en œuvre à ma façon.
J'aime ce moment dans la "barque" de mon beau lit d'enfant, acheté chez Ikéa, conçu pour « soirées pyjama », paraît-il, tout simple, blanc, tatoué de feuilles de hêtre d'or réalisées par l'artiste Louise Fritsch, drapé de grands rideaux de lin d'un rose strict et léger. Je m'endors aussitôt.
Je ne sais ce que devient ma lecture très libre. Je constate simplement au fil des jours qu'elle me calme et me pose, se fait souvent éclair de bonheur quand je repense à elle au milieu de mes activités, m'encourage sans cesse dans mon ambition d'un vivre exigeant.