29/12/2024
J'ai décidé de vivre maintenant non plus seulement comme si chaque jour était le premier jour et non plus simplement de façon à ce que chaque minute ait sa valeur plénière devant ma mort, mais comme si ce jour était le dernier. Je m'y essaie. Excellent, à l'usage !
Je ne parviens plus à me lever à 4h du matin et à œuvrer jusqu'à 23h sans aucune pause, le ventre quasiment vide. Ok, je n'ai plus l'âge de cela. Plus de café non plus. Ok, l'organisme ne supporte plus. J'ai donc changé de rythme de vie pour bien être en correspondance non seulement et avec mon lieu mais aussi avec mon âge, toujours selon mon projet de vie, de vie actuelle et de vie future si celle-ci advient. Je veille désormais à sept heures de sommeil, n'entre en vie sociale que pour 10 h du matin sauf exception, cherche comment promouvoir l'énergie de mon organisme en tenant compte de ces paramètres nouveaux. Intéressant.
Je voulais travailler jusqu'à 67 ans. C'est ce que je vis, pour avoir un physique le permettant et pour avoir bricolé ma retraite de telle façon, avec journées de formation. Chance !
Je reste attentive au temps qui passe et, ne voulant pas devenir la petite vieille qui s'obstinant sur le terrain encombre, me tiens à tout moment prête à me retirer. Délicieux équilibre de funambule !
Je m'invente ce faisant un nouvel emploi du temps, plus posé mais toujours aussi actif jusqu'en sa contemplation. Dans ce rythme nouveau se fraie une relation à moi-même nouvelle, complexe, que je me plais et à vivre et à réaliser dans tous les sens de ce mot : anglais càd "se rendre compte, prendre conscience, mesurer les enjeux " ; français càd "mettre en œuvre, mener à bien". Passionnant !