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Evelyne Frank

Présentation de l’ouvrage :

Sagesse pour quand c’est dur : le sujet est inépuisable! L’ouvrage du même auteur, intitulé Les roses s’adossent au mur, paru en 2012, évoquait

les difficultés du quotidien au fil des jours. Ici, il est question des coups durs de l’existence, de ces moments redoutables où le destin frappe. Sont donc envisagés la relation aux ennemis, le dépit devant ce que l’autre, plus chanceux que soi, a reçu, la perte de l’être cher, son propre vieillissement. La tentation pourrait être grande de se résigner, autrement dit de se mettre d’accord avec la mort. Il n’en est pas question.
Cet ouvrage s’obstine dans le désir et persévère dans l’amour de soi. Il choisit ce que les évangiles appellent « la meilleure part », cultive le goût du bonheur jusque dans l’adversité. Puisse le lecteur se sentir rejoint dans les combats qu’il mène à temps et à contretemps pour que la douceur et le sourire aient, malgré tout, le dernier mot !

 

 

Edition L'Harmattan, 2013

 

 

Recension

Cet ouvrage qui emprunte son titre à un vers de Claude Vigée est assez rare par la qualité de l’écriture, la justesse de l’expérience et du propos. C’est une sorte de vade-mecum face aux épreuves majeures d’une vie (perte d’un être cher, ennemis…) comme le dit son sous-titre: «Pour quand c’est dur». Docteur ès lettres et en théologie, Evelyne Frank s’appuie sur les nombreux personnages bibliques qu’elle décortique à l’aune de sa sensibilité, de sa foi et de son expérience. Une petite musique particulière inoubliable. (Laurence Levard: Carrefours d’Alsace, mai 2014, p. 27.) Il faut commencer par la confidence qui «scelle» ce troisième recueil de méditations d’Evelyne Frank. C’est un In memoriam dédié à Wilfred Frank, son père. Pourquoi ces deux pages émues, parfois sévères et pourtant pleines d’une tendresse déférente ? Selon les âges de la vie et des événements traversés, ne serait-ce pas que le courage «pour quand c’est dur», trouve, en partie, sa ressource, sa capacité de «résilience» dans la mémoire, enfouie parfois, de la délicate et ferme poigne du «père» encore «présente» ? Et dont la mémoire donne à y reconnaître comme une icône de la paternité divine, de sa Providence ? Déjà, dans le 1er vol., «… pour le temps ordinaire», avait été évoquée cette «résilience» en laquelle l’A. reconnaissait «comme une forme profane du salut». Il n’y a pas d’autre «salut» qu’en Jésus « Dieu-sauve ». Chaque page, ici encore, balisant les cheminements spirituels où nous sommes accompagnés dans toutes les circonstances périlleuses de la vie, si justement évoquées dans leur horizon biblique, tinte ce bref carillon où résonnent les perce-neige de la confiance du «Notre Père». Il ne faut rien dire de plus, sinon de se laisser convoquer dans ce «Notre» fraternel.
J. Burton Nouvelle Revue Théologique, Faculté de Théologie de la Compagnie de Jésus, Bruxelles, tome 136 / n°4, octobre-décembre 2014, p. 659.

 

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