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11/03/2024

Je marchais ce matin tôt d'un pas souple dans les rues de Strasbourg, avec ses belles perspectives, ses façades nobles déjà fortement dessinées par une lumière vive et ses églises vieilles, chacune de caractère si différent. 

Je me dis : « Maintenant, je sais habiter cette ville, de retraite pour moi. Ce lieu est en parfait accord avec ce temps de ma vie, que je veux d'effacement progressif, pour le moment encore de grand écart entre engagement fort dans la cité et contemplation. Je me suis pour cela bien battue, privilégiant le cap de la spiritualité en mon existence et pour elle. A présent, c'est en place, je puis vivre de cela et passer à plus de douceur avec moi, beaucoup plus de douceur, pas à pas. »

Je suis sûre que la Vie souscrit. Je suis même sûre que la Vie le souhaite. 

Cette douceur envers soi, déjà travaillée pourtant, ne m'est toujours pas naturelle. M'y appliquer, ou plutôt m'appliquer à ne plus m'y appliquer sera l'une des plus belles prières. Et je suis sûre que la Vie veillera sur cette prière ! 

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