31/10/2022
Avant-hier au soir - beau moment pour une Vierge Noire ! -, au détour d’une lecture indirectement en rapport avec elle, j’ai pu accéder à un aspect du mystère de la femme ″de sous terre″ » en majesté. J’ai tout à coup compris quelque chose qui était d’une telle évidence que je ne le voyais pas.
J’ai aussitôt perçu que s’ouvrait en moi une porte verrouillée, par laquelle il me fallait depuis toujours passer, - comme le font les autres, tous les autres, à leur façon à eux !!!! -, pour pouvoir le moment venu mourir et aujourd’hui mieux et plus vivre.
Cet accès, même juste partiel, au mystère de la Vierge noire - mystère me menant à moi-même - m’est précieux.
Il résulte de ce que je tisse en ce moment dans mon existence et que la Vie, acquiesçant, brode. Il unifie ce que je trame, en fait un vrai tissu, lourd et léger, sombre et lumineux, tout de moire, pareil aux ciels que j’aime. Cela devient une voile. Elle est comme soulevée, par mode d’Aufhebung. Par le Souffle ? Je la prends pour mon modeste Pourquoi pas.
Oui, en dépit de mes peurs, du milieu de mes peurs, je vais et j’irai, avec cette prière dans le cœur, issue du Notre Père : « Et fais que, si je tombe entre les mains des pirates, je ne perde pas cet élan, que je ne capitule pas sur le désir, mon désir, qui peut aussi être le tien, autrement ! »
