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08/06/2022

Je marche au bord de l’eau. Je découvre à Strasbourg des rives que je ne connais pas, dans les parages d’une de mes nouvelles activités en retraite. J’en ai conscience, si je marche là, c’est parce que je suis bien après l’entretien avec celui qui peut-être sera mon parrain dans cet investissement avec formation et groupe de parole et suivi.

J’en ai conscience, si je marche là, c’est parce que je veux progresser là. 

Alors, le lieu semble venir à ma rencontre. Il me propose pour les beaux jours bien des chemins à explorer. L’eau et le soleil jouent ensemble. Un merle me scrute mais ne fuit pas.

Je pense à l’état des lieux en ma mise en œuvre actuelle de ce que je veux pour mes premières années de retraite. Je crois être dans un moment où des modifications seraient bienvenues, non parce que c’était mal agencé avant, mais justement parce que l’intelligence de la mise en place première a débouché sur ce moment.

Je parle à la Vie, sans trop escompter de réponse, surtout pas immédiate. Je parle à la Vie, sans savoir si elle m’écoute ou non. Je parle à la vie mais c’est tout bref : « Apprends moi un nouveau silence et une nouvelle forme de solitude, s’il te plaît. »

J’avance solitaire dans une « Allées des utopies » solitaire. Et voici que réponse m’est donnée ! A peine ai-je dit mon désir, qui est aussi projet, voici que passe une embarcation joyeuse avec deux sportifs à bord. Les gars me saluent en riant d’un geste de la main, auquel je réponds de tout cœur. Quelques mètres plus loin, deux adolescentes en fleur me hèlent un grand sourire aux lèvres : « Madame ! Que vous êtes belle avec votre ensemble de laine couleur prune ! Attention ! Prenez bien soin de vous ! »

Càd ? A moi de déchiffrer la réponse de la Vie ! C’est évident ! Elle déjoue mon appel avec humour et le confirme.

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