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28/01/2022

J’étais là pour la prière, assise au sol en Indien, disponible. J’y étais venue vraiment désireuse. Or, je m’ennuyai bientôt. 

Je tenais tenais tenais, mais trouvai que, vraiment,  c’était « rasoir », que ce je vivais là ne ″ cassait pas des briquettes″». Je m’abstins néanmoins de juger et ce moment, et par extension toute ma vie et par extension encore mes raisons –absentes ! – de vivre, et plus loin encore ma personne, mon être. J’allai jusqu’au bout du temps que je m’étais imparti et me relevai, juste contente - et fière, pourquoi ne pas le reconnaître ?- de ne pas avoir capitulé.

Le lendemain, je me surpris à repenser à ce moment, avec le vif désir, heureux, de revenir à lui et de le retrouver. Je me revoyais sur le sol blond dans la jolie lumière. Montait en moi, récurent, ce cri de gosse: « C’était vraiment bien !!! »

Il y a donc la prière et la prière après la prière, la prière de la prière. Je veux plus laisser à ma prière, comme à toute chose, la chance de l’après-coup. 

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