bg

06/07/2025

Tagore, que je relis, évoque sa vie comme un jardin, avec fruit « gorgé comme de douleur prêt à éclater à tout instant », « gorgé de suc comme d'intenable passion ».

L'auteur invite la vie à venir dans ce jardin, à cueillir « à pleines mains », à « mordre à belles dents ». ( L'esquif d'or, Gallimard, 1997, p. 51). Je reconnais mon angoisse en ce fruit.

fleur2