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12/01/2024

J'ai définitivement pris mes distances avec le souci des autres à mon égard. Il part de bonnes intentions mais ne fait que m'entraver.

Il signifie tout simplement que l'autre ne croit pas en moi, qu'il ne croit ni en des capacités de l'être en moi vivibles, déjà là, éprouvées dans tous les sens du terme, connues et reconnues, ni en des capacités de l'être en moi invisibles, mais pressenties, les unes déjà là aussi mais encore non déclarées, les autres encore non advenues, mais qui se feront ressource au moment voulu. 

J'ai besoin que l'autre ne se fasse aucun souci pour moi, qu'il sache qu'au fond de moi je sais passer, dans tous les sens de ce mot, dont celui, surtout celui qui est pascal. 

J'ai besoin que l'autre sache que je suis capable d'avoir mal sans souffrir – car, oui, on peut avoir mal sans en souffrir ! - et que j'aime ce que je vis, ne vis que ce que j'aime pour avoir choisi de l'aimer, sans complicité aucune avec quelque « je souffre donc je suis » pourtant.

fleur2