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12/02/2023

Cela fait deux fois en deux semaines que, confrontée à un examen médical pour lequel les médecins sont visiblement, même s’ils essaient de calmer le jeu, sur le qui-vive, j’ai, dans l’angoisse  inévitable, la même stratégie inopportune, inconsciente, dont et eux et moi pouvons sourire, sans superbe de leur côté, sans ridicule du mien. 

Voici que je suis soudain angoissée par un autre symptôme, fonctionnel, qui, en temps normal, ne me pose pas problème et qui, là, prend à mes yeux de telles proportions qu’il éclipse les enjeux liés à l’examen prévu depuis des semaines maintenant, pour contrôle, qui, lui, peut à juste titre susciter l’inquiétude. 

C’est comme si je cherchais à bifurquer. C’est comme si je cherchais à faire diversion. C’est comme si je mettais un paravent. 

Inutile, vain ! Contreproductif même puisque  j’augmente la charge et la tension psychiques. 

Se le reprocher serait injuste, également inutile, encore plus contreproductif, encore plus épuisant. Ignorer ces angoisses adventices est impossible, sans doute également inadéquat : refoulées, elles se feront bombes à retardement. 

Le mieux est de me prendre, ainsi désemparé, avec tendresse, d’aller chez mon généraliste, de lui dire tout simplement que, là, je l’appelle, lui, à l’aide dans mes peurs, de lui poser toutes mes questions aussi ridicules soient-elles. Je le fais !    

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