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30/01/2023

Au fond, j’ai à faire ″soins palliatifs″ pour moi-même. Je le fais consciemment depuis quelques temps.

Je constate que, ce faisant, tout ce que je mets en œuvre reste identique mais peut s’ouvrir à plus de mansuétude à mon propre égard. 

Concrètement, cela donne : plus de temps accordé à l’écoute de la musique ; un peu d’argent mis dans de l’extra - une fleur, un très bon pain, un poisson de grande saveur - ; un grain de folie dans l’alimentation, où je fais moins attention à l’équilibre systématique des apports nutritifs ; une attention plus grande à ce dont j’ai vraiment envie ; une indiscipline toute jolie ne relevant ni du  n’importe quoi, ni du n’importe comment. 

Cela s’avère non destructeur ni pour mon budget, ni pour ma ligne, ni pour mon équilibre, ni pour le respect de soi, ni pour autrui. Aucunement. 

J’ai alors une autre relation au temps, y compris devant les examens médicaux urgents. Faire vite ? Oui, mais je prends un bon café avant quand même. Rendez-vous pour mammographie urgente ? Oui, mais quand dans le service c’est possible. 

Vivre ainsi. Je m’y emploie. Je veux le faire encore plus, avec le sourire, dans une tranquille confiance en moi, au réel confiée. 

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