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22/01/2023

La seule façon, pour moi, de ne pas angoisser devant le risque, c’est de le prendre. 

Je ne prends pas n’importe quel risque, à la Gribouille ! Je prends le risque de vivre en beauté et en étrange douceur et en fidélité à mes rêves, mon âme et mon corps,  quitte à en passer par le souffrir et le mourir. 

Oui, j’ai peur. J’ai peur tout le temps, comme un lapin ! Les médecins disent que mon organisme est toujours sur le qui-vive, en hyper-conscience d’animal sauvage, à la fois sensorielle et mentale, n’inventant rien mais percevant ce dont la majorité des gens ne se rend pas compte. 

Et pourquoi pas ? En dépit de l’inconfort, c’est une chance, pour moi-même mais aussi pour les autres, puisque, lanceur d’alerte,  je puis  nous éviter ainsi bien des dommages. 

Je choisis d’assumer l’inconfort, de prendre des risques et, plus difficile encore, d’entrer en eux quand ils viennent à moi, viendront à moi. Je le fais mais c’est toujours à refaire.  Je le fais, mais ce n’est pas glorieusement, juste de mon mieux. 

J’ose croire que sur mon chemin, quand je passerai dans les resserrements de ténèbres, des anges un à un se relaieront, qui ne vivront pas les choses à ma place mais seront là pour humaniser l’instant, ce qui est toujours divin … 

fleur2