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16/11/2022

Je suis au carrefour de tous les vents : du stress, de l’appréhension, de l’inquiétude, de la peur - la grande peur, l’antique peur, la peur nouvelle - de l’angoisse, de l’anxiété, de la crainte, de l’effroi. Oui.

N’empêche que

-le travail sur moi-même m’a permis de construire la confiance en soi, puisque je puis, toujours, me dire devant ce que je crains : « Au cas où…, j’ai les ressources en moi et je saurai, avec la Vie, faire face et traverser. »

-le travail sur moi-même m’a permis de construire l’estime de soi, plus exactement m’a permis de me laisser habiter par l’estime de soi, puisque je puis, toujours, dire avec une insolence très douce : « Je suis ».

-le travail sur moi-même a prodigieusement fait évoluer mes dessins. Je les ai censurés de 13 à 30 ans. Puis ils furent, juste de ligne exacte pendant 3O ans environ, plus tard encore de ligne se risquant aux bifurcations, tantôt inattendues, tantôt enjouées. Le fond demeurait uniforme. Aujourd’hui, il chatoie de couleurs douces et lumineuses même quand ce sont des ciels d’orage. Evidemment, c’est le fond de mon âme qui se dessine là.

Le travail sur soi n’est jamais perdu.

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