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15/11/2022

La dernière vague d’angoisse massive venue en surplomb de mon anxiété chronique, je ressens après coup combien elle fut envahissante.

 C’est par contraste, dans le moment inattendu, soudain là comme éclaircie, qui s’offre à moi sans que j’aie rien changé à ma façon d’être et de faire.

Je goûte une paix relative dont je n’avais plus souvenir. Le corps, plus détendu en sa démarche, me redonne à vivre une aisance féline. Le ressenti en décharges électriques, pulsations dans l’œil, emballement affleurant du cœur au repos juste sur deux ou trois battements se tait. L’esprit oublie de se préoccuper en boucle pour la même question. Celle-ci reprise a des proportions plus réduites.

Ce bien-être, je puis aisément le dater. Je vois ce qui s’est tout juste réglé dans mon existence avant qu’il ne revienne. Je puis donc approcher la cause ou plutôt le faisceau de causes à l’origine du tsunami qui eut lieu, dans lequel il me fallait beaucoup lutter pour protéger l’estime de soi.

Je constate que, dans le tsunami, je pressentais ces causes mais n’osais pas croire en mon évaluation pourtant exacte. Il s’avère que mes tensions et combats d’alors n’étaient pas ridicules mais fondés, parfaitement justifiés, que même choisie, ma vie dans ce segment de quelques jours était effectivement redoutable. Donc, en l’ahan, être patient/e avec soi.

L’après coup délivre toujours à qui y est attentif une connaissance plus vive et plus aigüe de ce qui eut lieu. Il est donc normal que je ne connaisse un peu mon angoisse qu’après coup. J’ai cependant envie d’affiner la perception et la compréhension que j’en ai sur le moment, par l’observation. Je voudrais, par cette apprentissage, me donner des moyens pour mieux vivre le tsunami et même de de l’anticiper dans la mesure du possible.

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