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Ma sœur, assistante sociale en gériatrie, me l'ayant conseillé, je venais de commencer, à laisser en évidence sur mon bureau, un cahier, que je veux beau, dans lequel, en cas d'accident, la personne qui prendra les choses en mains trouvera tous renseignements utiles. 

J'avais écrit en la rubrique « décès » ce que je voudrais pour mes funérailles : juste le funérarium, un cierge pascal, une croix, personne d'autre qu'un pasteur disant le Notre Père et une parole biblique de son choix, la mise à feu du cercueil sans récupération des cendres. 

J'ajoutais que, certes, si quelqu'un souhaitait être là, pour son travail de deuil et non par sentiment de devoir, c'était tout à fait possible. 

Comme j'en faisais part à deux amies, l'une me dit : « De fait, je pense qu'à ce moment-là on est de toute façon seul » et l'autre : « A ce moment-là, on n'a besoin de rien de plus... ». 

 

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